Je n'arrivais pas dormir j'avais encore ces cauchemards ces souvenirs qui me torturait de l'interieur. J'étais dans mon lit j'essuyais la sueur sur mon front fallait que je sorte. Ici j'étouffais. Je me mis en position assise sur mon lit en me demandant si tout celà allait s'arrêtait un jour. Je regardais mon réveil il était plus de 4H du mat' je passais mes deux mains sur mon visage lasse. Je jetais un coup d'oeil à mon paquet de clope sur ma table de nuit. Non. Je fis un mouvement négatif de la tête puis j'ai fixé le sol quelques instants. Puis j'ai lentement relevé la tête en gardant le controle puis j'ai explosé. putain j'arriverais jamais à t'oublier ou quoi ?! hurlais-je alors en me levant vivement et en tapant dans le rebord de mon lit, celui ci s'est fissuré sous le choc du coup. Je levais les yeux au ciel en soufflant éxaspéré. Qu'est-ce que tu as fait de moi ?! Hein tu peux me le dire ?! J'ai donné un coup de pied dans la malle où je rangeais mes affaires. Celle ci s'est explosé contre le mur en éparpillant tous mes objtes personnels dans la chambre mais je m'en foutais j'étais si en colère Je ne m'attendais à aucune réponse de sa part elle n'était même pas là pour entendre mes questions et au fond de moi je savais qu'elle ne serait jamais là. J'ai alors enfilé un pantalon un débardeur blanc et une veste en cuir noir et je suis sortis de la chambre. Puis comme toujours quand j'étais tout seul j'ai mis de la musique c'est la seule chose qui arrive à me calmer. Là c'était let me see de Usher. Elle concordait tellement à ce que je pensais à ce que je voulais au fond de moi même si j'avais du mal à me l'admettre. Je me mis à courire dans les couloirs d'abord à petite foulé puis je me suis mis à tracer jusqu'à bout de souffle. Je n'arrivais même plus à réprendre ma respiration. En plus de ça j'avais une boule dans la george. J'allais traverser une porte qui permettait d'aller dans le parc quand je ne sais pas mais j'ai été pris de nouveau d'un acces de colère noir. Je me suis mis à frapper un mur de toute mes forces. Mes poings ensanglantés le frappais encore et encore comme si ils voulais le punir de toute la douleur que je ressentais. Au bout de quelques minutes éprouvantes je me retrouvais alors à genoux sur le sol dur à bout de force et une larme perla le long de ma joue. Je la laissais faire avant de l'essuyer rageusement. Je me suis relevé puis je me suis remis à courire malgré mes jambes flageollantes qui menaçait de ma lacher à tout moment. Cependant cette fois ci je savais où j'allais... Quelques année plus tôt une personne très proche de moi est décédée et depuis ce jour je pouvais voir les sombrals. Ces crétures avaient un aspect effrayant et répulsif mais c'était en vrai c'était de braves bête. Une en particulier que j'avais apprivoisé en secret. Je la sifflais et elle ne tarda pas à venir. Je lui tournais autour en caressant son ossature immense et noir. Je m'arretais en plongeant mon regard dans celui de l'animal nous étions si semblable. Je lui fis un sourire et au fond de moi je je savais qu'elle me comprenait. J'effleurais ses naseaux et je lui est grimpé sur le dos en prenant bien soin de me caler entre ses deux ailes. J'encerclais son long cou de mes bras dans un geste affectif et je lui est murmuré de décoller. Ce qu'elle fit je sentais l'air me traverser, et automatiquement un sourire commença à se dessiner sur mes lèvres. Puis elle m'emmena au dessus des nuages dans les montagnes. Je me penchais alors vers l'avant et du bout des doits je touchais la neige. Elle fondait dans ma main pourtant glacée, je la regardais se transformer en eau tendis que mon sombral se posa sur une montagne puis je me suis installé à ses cotés les jambes encrées dans la roche enneigée. Le soleil allait se lever des couleurs roses orangés regnaient en maitre sur le ciel. Je regardais ce paysage profondément magnifique en caressant mon animal volant qui dormait paisiblement. Quelques heures plus tard je me décidais à partir. Je suis de nouveau monté sur son dos et il m'a déposé doucement dans la forêt interdite. Je lui fis une caresse sur sa machoires et elle me lécha la main affectueusement. Merci. Puis je me suis reculé d'un mètre et ellle s'en est allé. Cette balade m'avait fait du bien. Je marchais donc tranquillement sur le chemin du retour quand je suis tombé sur quelqun... une blonde qui avait la facheuse tendance à hanter mes nuits... Je me disais bien aussi que ça ne pouvait pas durer... Je la regardais et mon coeur se sera derièrre son visage d'ange qui pouvait deviner tous le mal que cette serpentard pouvait faire ? Qui ? Mon ton se fit sec et un sourire faux se materialisa sur mes lèvres. Stacy... Je fis un hochement de la tête pour la saluer. Qu'est ce que tu fais ici ? Les troll habitent par là si tu veux y aller... Dis-je sarcastique en lui pointant du doit ce peuple dont tous le monde avait peur du fait de leur barbarie. Je ne savais même pas pourquoi je lui parlais et encore moins pourquoi je lui faisais des remarques aussi méchantes. La seule chose que je savais c'était que rester en sa présence me faisait bien plus mal qu'autre chose mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Elle execrçait toujours une aussi grande attraction sur moi.

Depuis peu, j'avais pris l'habitude de sortir discrètement du château une fois la nuit tombée. Je trainais toujours près de la forêt interdite car j'étais sur de n'y croiser personne, ils avaient trop peur. Quels trouillards ! Mais ce n'était pas mon cas, non je n'avais peur ni du danger ni de l'interdit. C'était même un véritable jeu pour moi. En regardant autour de moi, je ne pouvais qu'apprécier le silence qui m'entourait, tranchant avec ma vie dans la journée toujours bien animée mais je ne me plains pas. J'aime cette agitation et être au centre de l'attention. Mais parfois un peu de calme ne faisait pas de mal, cela me permettait de me recentrer et de réfléchir posément. Cependant je n'avais pas prévu qu'il fasse si froid cette nuit là et je n'avais pas bien chaud avec mon simple gilet et ma jupe que je portais sans collant de plus que le vent commencé à se lever. Une chose était sur je n'allais plus tarder à rentrer et à me coucher dans mon lit. Je serra mes bras sur ma poitrine en me repliant sur moi même par réflexe. Je me tenais devant face à l'obscurité de la forêt quand j'entendis du bruit venir vers moi. Les battements de mon cœur commencèrent malgré moi à augmenter ne sachant qui ou quoi cela pouvait être. Mais hors de question de se laisser impressionner aussi facilement, elle était encore en sécurité dans l'enceinte du château et j'avais bien évidemment ma baguette dont je ne me séparais jamais. Je me tourna vers la droite pressentant que les bruits venaient de cette direction mais s'en reconnaître la silhouette qui se dirigeait dans cette direction du à la noirceur de la nuit marquant l'absence de la lune. Toutefois, plus la personne approchait plus je me demandais qui cela pouvait bien être et je fus bien surprise de reconnaître Tony Stonem de la maison Serdaigle. Me suivait-il ? Nous avons eu un passé en commun plutôt difficile du à nos maisons respectifs, lui à Serdaigle et moi à Serpentard. Mais nous étions seuls tous les deux et j'hésita donc à me montrer plutôt agréable pour une fois ou plutôt méchante comme je l'étais d'habitude avec lui mais je n'eus pas à attendre longtemps avant qu'il n'ouvre les hostilités de lui même. Le son de mon surnom dans bouche me fit l'effet d'une plus glacé au travers de son ton narquois. Malgré tout je me ressaisis bien vite, je pense bien qu'il n'allait me faire de cadeau à aucun moment et c'était décidé, moi non plus. Je ne broncha même pas à sa pique concernant les trolls et me contenta de rejeter mes cheveux en arrière dans un mouvement fluide de dédain et de condescendance mêlés.

- Tu m'en diras tant, répondis-je tout de même, me sentant à peine concerné par ses propos.

Je ne répondis cependant rien de plus, ne me tournant même pas vers lui. Allait-il partir ou rester ? Au fond j'avais peut être envie qu'il reste... Je sais bien que tout ce qu'il se passe entre nous et du à mon comportement lui même dictait et imposait par ma famille. Et encore, j'avais plus de chance et j'étais un peu plus libre que mon frère et ma sœur aînés mais il y a des choses qui ne changeront jamais chez les Malfoy et il faudrait être totalement fou pour tenter quoi que ce soit à leur encontre et ce n'était décemment pas mon cas. Nous restâmes comme ça dans un silence maladroit mais je sentais encore sa présence signe qu'il ne s'était pas encore décidé à partir.

Elle faisait comme si elle en avait rien à foutre de ce que je disais mais dans le fond je savais bien que non. Cependant j'avais lancé les hostilités en premier je n'allais pas commencer à critiquer. Je n'étais pas si prévisible que ça. Seulement une question se rappellait sans cesse à moi... Comment en étions nous arrivé là ? Tout était si bien avant on avait cette alchimie si particulière elle avait le don de me rendre heureux en un sourire. J'eus un rictus en y pensant. C'était du passé tout ça. Là je la regardais elle ne me calculait même pas. Plus que tout en cet instant je désirais partir mais mes pieds ne décollaient pas du sol. Pourquoi ? Hein pourquoi ?! Mes jambes se mirent à trembler, non je ne devais pas céder place à la faiblesse. Par la force de ma volonté je me suis approché d'elle d'un pas que j'essayais décontracté mais qui s'est avéré rigide et sec. Je sentais la colère s'imprégner doucement en moi. Je me mis à lui tourner autour en la regardant de haut en bas. Ne respectant pas son espace vital je me suis approché par derrière j'ai souflé à son oreille en faisant un peu virvoleter ses cheveux blonds. Alors tout se passe bien avec Stan ? Je ne sais pas pourquoi mais c'est la première question qui m'est venu à l'esprit. Je ne comprenais pas mes sentiments quand je lui avais demandé ça pourtant j'avais la certitude que ce n'était pas de la jalousie. Malgré notre proximité entre nous il y avait cette espèce de tension qui créait une distance incalculable. Mon coeur rata un battement lorsque ses yeux sont entrés en contact avec les miens et j'avais du mal à soutenir son regard si profond. Je savais qu'elle allait me rembarrer me casser un peu plus comme toujours. Mais peut-être que valait mieux une relation destructrice avec elle plutôt que pas de relation du tout ? Je sais c'est pathétique. Je passais une main dans mes cheveux, un vieu reflexe que je faisais quand j'étais en proi aux doutes, autrement dit dès que je pensais à elle. Alors tu ne veux pas répondre ? Ma voix avait trembler. Bon sang c'est pas vrai T'ES VRAIMENT QU'UN BOUFFON! j'espérais qu'elle n'avait pas remarqué. --' Pour une raison simple et facile à trouver, je ne voulais pas qu'elle sache que je l'aimais encore, qu'elle me manquait terriblement et qu'il suffirait qu'une parole d'elle pour que je rapplique. Que je m'enflammerais toujours pour elle quoi qu'il arrive! Un mot, un geste et je serais à elle complètement dominé! (HS: c'est un peu trop là non ? ) Cependant ça elle ne le saura JAMAIS. Parfois j'avais l'impression vivace qu'elle m'envoyait des signaux contradictoirs... Nan mais c'est vrai! Elle prétendait ne plus jamais vouloir me voir mais là que faisait elle ? Elle me parlais c'est encore pire non ? J'étais perdu. Malgré le fait qu'elle soit une Malfoy et que l'honneur" de sa famille lui interdisait de laisser exprimer le coté "bon" en elle je savais qu'il existait; même si elle le bridait, et tant qu'elle serait dans les parages j'aurais toujours cet espoir de le retrouver. Je n'oubliais pas les humiliations et l'abandon mais je n'oubliais pas non plus les moments passés ensemble. Ses jeux un peu fou dans lesquel j'avais l'habitude de la suivre systématiquement avec le sourire aux lèvres. Alors c'était ça ce que je ressentais un mélange d'amour et de rancoeur qui avait entrainé un sorte de haine pour elle... Une haine qui pourrait se dissipper malgré les années que je la ressentais j'en suis sur. NAN MAIS C'EST PAS VRAI!!! POURQUOI N'ARRIVAIS-JE TOUT SIMPLEMENT PAS À LA LAISSER PARTIR ??! POURQUOOOOOOOOOOOOOOOOI ??! C'était tellement paradoxal et incompréhensible. Parfois je me disais... il serait tellement simple de tout oublié... un petit sort et hop! Plus de souffrance! Mais se serait lache n'est ce pas ? Lache ou libérateur... ? Je me posais encore un tas de questions existencielles, fallait que je redescende sur terre! Durant le peu de temps qu'avait duré mes pensées j'avais caché tant bien que mal tous le trouble qui me possédait à cet instant. De plus je n'avais pas quitté Stacy des yeux...