Entre ces deux-là c'était pour sûr une très belle histoire cependant Satynne n'avait pas envie d'aller trop vite, ni de s'attacher trop à Jeremy, ou du moins ne pas le lui montrer car dans toute cette histoire elle craignait de le perdre. Elle craignait aussi que tout ceci ne soit un mensonge, que Jeremy ne soit pas prêt à donner son cœur, et que Satynne ne soit qu'une "passade" alors pour se blinder la jeune femme décida de ne rien laisser transparaitre. Elle avait décidé cela quand elle était au Brésil loin de lui. Jeremy lui avait terriblement manqué, elle aimerait le lui dire, lui dire à quel point tout était dur sans lui, combien le souffle lui manquait quand elle était loin de lui aussi. Mais tout ceci n'était que feinte, et puis elle ne souhaitait pas accentuer tout cela, car les murs avaient des oreilles ici à Poudlard, et elle savait par source sûr, que Jeremy Lockwood n'avait pas les mêmes sentiments qu'elle. Donc elle ne se prendrait pas la tête, laisserait pisser et verrait bien ce que cela voudra dire. Quand Jeremy l'embrassa, elle fut agréablement surprise et prolongea le baiser se sentant dans ses bras comme dans un rêve, voulant que ce moment dur toujours. Puis soudain elle se mit à côté de lui, prenant sa main avec tendresse puis la laissant. A côté de lui sur ce banc elle posa ses mains sur ses genoux puis le regardant avec la même tendresse de face elle continua
« Je l'espère quand même un peu Jer' ! Alors racontes-moi, qu'a tu fais de beau en mon absence ? Est-ce que tu as vu le temps passé ? Moi non en tous cas ! Qu'est-ce que c'était long sans toi boudu ! Je n’avais personne à taquiner ! »
Suite à ces paroles elle fit un large sourire puis elle lui tapota l'épaule en rigolant. Il était tellement attendrissant, tellement à croquer. On ne pouvait pas ne pas aimer Jeremy c'était impossible. Et Satynne était littéralement dingue de cet homme-là. Mais bien entendu jamais elle ne le lui montrerait, et encore moins ne lui mettrait une pression quelconque ! Satynne aimait que Jeremy fasse partit de sa vie, alors elle acceptait, pour le moment, tout ce qu’il voulait, ou pouvait lui offrir. Rien de plus.